Description
Prisé depuis de millénaires en Asie, au Moyen-Orient et dans le Bassin Méditerranéen, le safran mérite bien son surnom d’« or rouge » tant ses qualités sont précieuses !
Cette épice, produite à partir des stigmates de la fleur Crocus Sativus, se distingue par son goût amer aux notes caractéristiques de foin, de métal et de terre fumée, ainsi que par son extraordinaire capacité à révéler les saveurs des aliments qu’il accompagne, sans oublier la superbe couleur dorée qu’elle donne à tous les plats !
Si ses talents furent découverts en Crète il y a environ 3500 ans, c’est en Perse que le safran est devenu un ingrédient culinaire de choix ; En France et en Europe du Nord, il fut adopté au Moyen-Âge, quand les commerçants arabes le firent connaître aux populations. Voilà pourquoi son étymologie prend sa source dans le mot arabe za’faràn qui signifie « jaune ».
Le safran est aussi l’ami de notre santé. Dans l’Antiquité, on disait qu’il pouvait soigner une centaine de maladies, notamment pour traiter les troubles de la circulation sanguine, les douleurs dentaires…Selon la légende, Cléopâtre l’utilisait aussi comme cosmétique et aphrodisiaque, tandis qu’Alexandre le Grand en saupoudrait son bain pour soigner ses blessures et renforcer son courage !
De nos jours, plus que jamais, sa magie continue d’opérer dans le monde entier, non seulement pour la préparation des classiques de la cuisine orientale ou méditerranéenne
Le safran est issu d’une fleur mauve baptisée Crocus Sativus qui appartient à la famille des Iridiacées et fleurit pendant la période automnale. C’est en faisant sécher les stigmates du pistil de cette fleur que l’on obtient les filaments rouges caractéristiques de l’épice. S’il a été surnommé l’« or rouge », c’est aussi parce qu’il faut plus de 150 000 fleurs, soit la superficie de deux terrains de football, pour en produire seulement un kilo ! De plus, comme Crocus Sativus ne fleurit que pendant quelques semaines, la récolte doit s’effectuer rapidement. Une course contre la montre d’autant plus tendue que chaque pistil est prélevé délicatement à la main et qu’il faut ensuite se dépêcher de placer les stigmates dans un four ouvert avant qu’ils ne moisissent ou se décomposent !
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